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Roses et Orties
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21 février 2009

...N'avoue jamais, jamais, jamais... De Simon Tivolle

Il y a quelques semaine, le Président Barack Obama a épaté tout le monde en reconnaissant à la télé qu'il avait fait une erreur. Et il l'a reconnu sans tourner autour du pot, en utilisant une expression triviale, qu'en français on a traduit par "j'ai foiré", ou bien "je me suis planté"… Reconnaître clairement ses fautes est tellement rare dans le monde politique qu'on en est encore tout chamboulé.

Tiens oui, si c'était notre président élu… Vous ne parleriez pas de lui comme ça !

C'est surtout qu'on a du mal à imaginer Sarkozy disant à David Pujadas et Laurence Ferrari : "c'est vrai, j'ai foiré" !

Et pourtant, il ne manque pas de culot notre président - notamment pour dire le contraire de ce qu'il avait dit précédemment !

Bon alors, allons-y, essayons de voir ce que ça pourrait donner, une petite repentance sarkozienne…

Plutôt que le "j'ai foiré" d'Obama, j'imagine assez dans la bouche de Sarko : "OK, j'ai fait une boulette" ! Le slogan "Ensemble tout est possible" : c'était du flan. Je vous avais promis monts et merveilles, mais je n'en avais pas les moyens ! Et donc : je ne pourrais pas aller chercher la croissance avec les dents, je ne pourrais pas vous faire travailler plus pour gagner plus… et dites vous bien que si vous avez encore un boulot, c'est que vous avez de la chance ou que vous êtes fonctionnaire !

Justement, les agents de l'Etat étaient une des bêtes noires du candidat Sarkozy pendant la campagne…

Oui… là aussi je me suis pris les pieds dans le tapis - pourrait dire le président.

Allez… Si j'étais vraiment maso… je vous dirais à confesse que "j'ai vraiment foiré", et même que j'ai été… disons-le carrément "le roi des cons" ! Voilà. Oui, le roi, pendant ma période bling bling et fier à bras, l'homme de la rupture, celui qui va mater les grévistes et câliner les plus riches… Et me voilà obligé d'en rabattre, essayant de m'intéresser aux plus faibles et aux "classes moyennes inférieures". D'ailleurs, j'ai refilé le mistigri de la crise à vos chers syndicats. Le 18, c'est aussi le numéro des pompiers : qu'ils se débrouillent !

Comme a dit le vrai président Sarkozy, semblant imiter le vrai Johnny : "Oh que oui, mon métier est très difficile !

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